Jeu paradoxal

Vous avez dit transversalité ?

« Comment faire vivre la transversalité entre nos services, nos départements, nos filiales ? »
C’est une question qui nous est posée tous les jours par les entreprises dans notre métier de coach.

Zoom sur le « jeu paradoxal », une approche originale proposée par Be One Too !

Un de nos clients, un bailleur social filiale d’un grand groupe, souhaite développer la transversalité entre ses différents services afin de mobiliser toutes les expertises au service du client. Nous lui proposons une intervention systémique, stratégique et paradoxale.

L’enjeu de l’entreprise :

Développer les pratiques de « transversalité », de « co-responsabilité » et de « coopération » dans le management intermédiaire. Décloisonner les services, pousser au maximum les synergies entre les métiers, entre les équipes, et développer une communication « gagnante- gagnante » entre les personnes.

La réponse de Be One Too !

Be One Too ! a réuni sur une journée 30 managers, l’encadrement de l’entreprise, pour réfléchir à la transversalité.
Nous avons organisé un jeu destiné à leur faire expérimenter les enjeux de la transversalité et de la coopération à travers une expérience ludique de 2 heures.

Concrètement, le groupe est réparti en équipes de façon aléatoire.
A partir d’une consigne, les différentes équipes doivent ensuite créer leur équipe et se distinguer, décrire et organiser un projet.

Le côté paradoxal de ce jeu est que chacun doit développer un mode de pensée « monomaniaque » durant le temps de l’exercice.
Par exemple, certains ne doivent penser qu’en termes d’écologie, d’autres ne pensent qu’à la sécurité, d’autres encore ont une approche exclusivement sociale ou centrée sur le développement du commerce…

Les coachs veillent à ce que chaque membre de l’équipe, chaque pensée, chaque réalisation, chaque évaluation soit bien en accord avec la « monomanie » officielle du groupe.

L’animateur interroge ensuite les groupes qui doivent définir comment ils sauront qu’ils ont raison et comment ils sauront qu’ils se sont trompés.
La réponse est alors : « Nous devons communiquer et sortir des silos ! ».

Plutôt que dire aux collaborateurs « Vous devez communiquer ! », nous les avons invités à faire l’inverse : « vivre en silo », en se distinguant des autres.
A la fin de cette dernière séquence de jeu, les équipes font l’expérience qu’elles doivent tenir compte des autres acteurs.

Le résultat :

Le résultat est ensuite analysé dans le cadre d’un débriefing qui donne lieu à des échanges sur les liens entre l’exercice et la vie au sein de l’entreprise.

La métaphore associée au paradoxe permet une prise de conscience qui touche l’expérience émotionnelle et non uniquement le rationnel… et qui permet de changer « sa vision du monde ».

Ce jeu métaphorique et paradoxal se prolonge l’après-midi par quelques ateliers sur l’élaboration de processus essentiels à la bonne conduite de leurs opérations, en développant la transversalité.
Be One Too a élaboré cet atelier en s’appuyant sur des situations concrètes vécues par les clients. Les 6 équipes de personnes qui exercent des métiers différents au sein de l’entreprise ont ainsi co-construit et proposé des solutions sous forme de processus.

L’œil du coach :

Il est intéressant d’utiliser la métaphore et le paradoxe pour conduire des changements profonds.

En effet, le paradoxe permet de plonger les participants dans le problème pour déclencher chez eux une envie d’en sortir.

L’approche systémique paradoxale, qui nous vient de l’Ecole de Palo Alto, fondée par Paul Waclawicz est un accélérateur efficace de transformations.
Lorsque nous cherchons à changer nous sommes souvent poussés (sans nous en rendre compte) à faire « encore plus de la même chose… »
L’intervention systémique brève paradoxale que Cécile Epron* pratique aussi bien en coaching individuel qu’en coaching d’équipe, amène à sortir des tentatives de solutions inefficaces.

 

*Cécile EPRON est diplômée d’un cycle 3 de l’Intervention systémique, stratégique et paradoxale à l’Ecole du Paradoxe de Paris