Un coaching pour réussir un changement et réaliser sa part de rêve
Entreprendre un coaching beaucoup y pensent mais tous ne franchissent pas le pas. Dans quel cas faut-il tenter l’expérience ? Qu’est-ce que cela apporte réellement ? Pour cela rien de mieux qu’un témoignage. Nous avons interrogé Martine EESES qui a été coachée par Cécile Epron. Interview.
Dans quel contexte avez-vous été amenée à réaliser un coaching ?
Au départ il s’agissait d’une demande personnelle qui a été soutenue par l’entreprise dans laquelle je travaillais.
A l’époque, j’allais changer de fonction. J’étais DRH et Secrétaire Générale dans une société de logement social, filiale de la SNCF et mon directeur a souhaité me confier une des missions de DG adjointe.
Ce nouveau poste impliquait d’élargir mon périmètre d’intervention sur de nouveaux domaines.
J’ai connu Cécile Epron lorsqu’elle préparait un séminaire de direction au sein de mon entreprise.
Rapidement, une relation de confiance s’est mise en place entre nous. J’ai donc naturellement pensé à elle lorsqu’au moment de ce changement de fonctions j’ai souhaité entreprendre un coaching.
Mes motivations étaient les suivantes : je voulais pouvoir travailler ma nouvelle posture de DGA. Je faisais partie du directoire et j’étais proche du Président dont je partageais la vision. J’étais aguerrie au pilotage de projets ; mais pour ces nouvelles missions j’avais besoin de prendre plus de hauteur et d’apprendre à déléguer davantage.
Il fallait à la fois que je parvienne à m’organiser pour me dégager du temps et que j’acquière un positionnement un peu différent, reconnu à tous niveaux.
Je devais devenir plus « confrontante » et échanger d’égale à égal avec mon directeur sur les choix stratégiques de l’entreprise.
A l’époque nous avions formalisé ainsi les enjeux du coaching : prendre la posture de DGA, être et se sentir légitime, se challenger sur un terrain opérationnel nouveau et plus large.
Concrètement, comment cela s’est-il déroulé ?
Le coaching s’est étalé sur une bonne année.
Pendant cette période nous nous sommes vues régulièrement chez Be One To! où je me rendais pour des entretiens en moyenne toutes les 3 semaines. Lorsque mon planning était trop chargé il nous est arrivé de remplacer nos séances physiques par des conférences téléphoniques.
Cécile a abordé ce coaching de façon très bienveillante et avec beaucoup de questions.
J’avais 60 ans et une grande expérience après 10 ans au poste de DRH et je voulais être challengée sur le fonctionnement que j’avais depuis un certain nombre d’années.
Il est important de préciser que je ne n’ai pas entrepris cette démarche avec des points de difficulté ou de blocage mais plutôt dans une volonté d’amélioration personnelle.
Je savais qu’il ne serait pas évident d’acquérir seule cette nouvelle posture au sein de la même entreprise.
70% de mon poste restait identique il me fallait comprendre ce qui allait être différent, comment j’allais appréhender les nouveaux sujets qui m’étaient confiés et comment ma place dans l’entreprise allait bouger…
Qu’est-ce que ce coaching vous a apporté ?
J’ai pris beaucoup de hauteur, je me suis questionnée sur ma manière de manager et d’organiser mon activité.
J’ai l’impression que tout ce que j’ai pu faire a été « upgradé » grâce au coaching
Cela peut sembler anecdotique mais au début je me présentais en disant je suis DRH avec des missions de DGA, après quelques temps de coaching je disais l’inverse.
Je n’ai plus été DRH de la même manière, j’ai mieux délégué, j’étais moins dans l’opérationnel et ma vision est devenue plus large.
Cette expérience m’a beaucoup apporté tant au niveau personnel que professionnel. Elle m’a fait grandir à tous les niveaux.
Cécile Epron travaille avec toute une palette d’outils qui permettent de travailler en profondeur sur de nombreuses dimensions.
Il est arrivé plusieurs fois qu’elle me propose de travailler sur un sujet que je trouvais difficile pour moi mais Cécile prenait en compte mes besoins et m’accompagnait avec douceur et bienveillance pour me conduire là où je devais me questionner.
Cécile est toujours aujourd’hui pour moi une personne ressource et référente qui a une grande valeur dans le monde du coaching.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui envisage un coaching ?
La première chose que j’ai envie de dire c’est que l’accompagnement par le coaching ne doit pas forcément intervenir lorsque cela va mal. Cela ne veut pas dire qu’un coaching ne puisse pas également résoudre des problèmes identifiés.
Selon moi, la meilleure situation pour se lancer est d’être dans une période de questionnement et de projet.
Aujourd’hui j’ai pris ma retraite de cette entreprise et avant de la quitter je me suis à mon tour formée au coaching. Le fait d’avoir été coachée, de surcroît par Cécile, m’a donné envie de devenir coach. J’accompagne désormais par le coaching des chefs d’entreprises et des personnes en phase de changement ou de transition professionnelle.
Je perçois réellement le coaching comme un processus qui permet de réussir les objectifs que l’on s’est fixés et de réaliser sa part de rêve.