Entreprises libérées et agiles. Comment Be One Too les accompagne pour favoriser le bien être au travail.
Be One Too – Témoignage Christophe Larrenduche, directeur général de Sagarmatha « The best place to work »
Sagarmatha est une agence de communication événementielle située à Lyon et à Paris. Elle existe depuis 25 ans et emploie 45 personnes. Très engagé pour développer le bien être de ses équipes, Christophe Larrenduche, son directeur général, a souhaité les initier au concept des « conversations courageuses » avec Be One Too. Il témoigne. Interview.
Quel est votre contexte RH et qu’est-ce qui vous a conduit à former vos collaborateurs aux conversations courageuses ?
Ch L : Le « WHY » de Sagarmatha est de mettre l’humain au cœur de la communication événementielle des entreprises. Notre vision s’incarne dans notre signature « START WITH PEOPLE », qui résume nos convictions.
Nous sommes convaincus que ce sont les hommes et les femmes qui font la différence.
Pour cette raison, nous apportons une attention forte au capital humain et nous faisons en sorte que les gens soient motivés et engagés.
Notre devise : « les salariés d’abord ». Si l’on s’occupe bien de l’interne, les équipes s’occuperont bien des clients.
Nous sommes vigilants à l’ambiance, au plaisir de travailler, à l’esprit d’équipe. Autant d’éléments qui sont la clef de notre succès économique.
Régulièrement nous réalisons des enquêtes internes pour savoir comment se sentent les gens au sein de Sagarmatha.
Notre entreprise est florissante, les équipes sont très engagées, notamment dans les périodes de très forte activité. Les collaborateurs passent énormément de temps ensemble. Nous avions développé une très grande solidarité. Cependant, il arrive encore que les personnes aient du mal à se dire les choses et que des non-dits s’accumulent.
Ce point est ressorti de l’une de nos enquêtes internes. Les gens n’arrivaient pas à dire aux autres certaines choses par peur de les vexer, de les blesser ou tout simplement par gêne vis-à-vis des autres, ils n’osaient pas dire qu’ils avaient trop de travail.
Ces non-dits peuvent avoir des effets pervers. En effet, pour conserver une bonne ambiance, il faut que les gens se parlent, puissent se dire les choses de manière simple, sans que cela soit pris personnellement.
Le fait que tout le monde soit sensibilisé et dispose des clefs pour avoir ce type de conversation représente ainsi un enjeu stratégique. Le séminaire sur les conversations courageuses proposé par Cécile Epron répondait parfaitement à notre problématique.
Comment l’atelier se déroule-t-il concrètement et quels bénéfices en avez-vous retirés ?
Nous avons organisé 5 ateliers avec des équipes mixtes de personnes de Paris et de Lyon.
Concrètement, l’atelier démarre par une préparation individuelle : chacun réfléchit à une situation concrète dans laquelle il aurait besoin d’avoir une conversation courageuse. L’atelier se déroule ensuite au cours d’une journée qui alterne apports théoriques et mises en situation par des jeux de rôles.
Les collaborateurs ont touché du doigt des principes essentiels comme le fait que l’on peut vite tomber dans l’accusation lorsque l’on essaye d’avoir une conversation courageuse.
La formation a permis de donner les clefs pour conduire ces conversations et permettre aux collaborateurs de Sagarmatha de gagner en assertivité.
Le résultat s’est avéré très puissant en termes de communication interne. Aujourd’hui, les membres de l’équipe ont régulièrement des « conversations courageuses ». Cette pratique est totalement intégrée dans notre culture interne. Elle dépasse le cadre interne et s’applique également aux relations clients, partenaires…
Notre objectif est atteint, il y a beaucoup moins de non-dits et plus de performance.
L’attention que nous portons aux personnes au sein de notre entreprise nous a donné l’idée de participer au concours « Great place to work ».
Ce concours détermine dans quelle mesure les participants sont des entreprises où il fait bon vivre. Nous avons eu la satisfaction d’être labellisés et de faire parti du top five des entreprises où il fait bon vivre.
Le jury s’appuie sur une enquête auprès des salariés et sur une analyse des actions réelles mises en place par l’entreprise. L’atelier sur les « conversations courageuses » est probablement l’un des éléments originaux de notre dispositif RH qui a pu contribuer à cette récompense.
Prochain séminaire sur les conversations courageuses le 6 juillet 2017 à Paris >>> Voir le programme.